Vyasa

Le "véritable" grand père des Pandavas et des Kauravas

D'après certains textes, Vyasa serait une réincarnation mineure de Vishnu [Vishnu]...

Naissance de la mère de Vyasa
Vasu Uparicara, roi de la lignée de Puru, qui avait conquis le royaume de Cedi, se retira dans la forêt et pratiqua une sévère ascèse. Indra [Indra], qui craignit pour sa place, essaya de le détourner de ses austérités.
Il le félicita de la prospérité de Cedi, lui donna un char céleste, une guirlande qui ne se fanait jamais (Vaijayantî), et un mât en bambou. Vasu planta ce mât en terre, orné de guirlandes et de rubans, et organisa une fête en l’honneur d’Indra. Vasu eu cinq fils.
Il épousa Girika, fille de la rivière suktimatî. Un jour qu’il chassait, et que son épouse était dans une période favorable, sa semence s’échappa. Il la confia à un vautour, pour la rapporter à sa femme. Le vautour se battit avec un autre vautour et la semence tomba dans la rivière Yamunâ. Adrikâ, une apsaras transformée en poisson par Brahmâ [Brahmâ], l’avala. Un pêcheur prit ce poisson, et retira de son ventre deux jumeaux humains, une fille et un garçon. Vasu prit avec lui le garçon, qui deviendra le roi Matsya. La fille, Satyavati, fut laissée au pêcheur qui l'éleva. Elle était belle, mais sentait le poisson.
Un jour, l’ermite Parasara la vit et en tomba amoureux. Elle ne voulut pas se donner à lui : les autres la verraient. Parasara créa donc un brouillard épais. Elle lui prévint qu’elle était vierge : qu’adviendrait-il d’elle, si elle perdait sa virginité ? Parasara l’assura qu’elle le resterait après avoir satisfait son désir et lui offrit d'exaucer un vœu : elle choisit de sentir bon. Et, le jour même, elle donna naissance à Vyasa.

L'enlèvement des 3 sœurs par Bhisma
Bhisma, fils de Satyavati et de Shantanu (et demi- frère de Vyasa), enleva trois sœurs, Amba, Ambika et Ambilika, des filles de roi, pour les mariées à son frère Vicitravirya. Ambika et Ambilika acceptèrent et épousèrent Vicitravirya. Mais ce dernier mourut sans avoir de descendance. Satyavati demanda à son fils Bhisma d’assurer la descendance de son frère et de donner des enfants à ses épouses. Mais Bhisma ne put renoncer à son vœu de chasteté.

Naissance de Pandu et de ses frères
Satyavati raconta à Bhisma comment elle eu Vyasa et proposa que ce dernier s’unisse aux deux sœurs. Bhisma accepta.
Vyasa s’approcha d'Ambika, mais celle-ci ne put supporter sa vue et ferma les yeux. Vyasa annonça à Satyavati que le fils qui naîtrait et qui aurait comme nom Dhritarastra, serait aveugle. Celle-ci se désespèra : en effet, un aveugle ne pouvait être roi ! Elle pria Vyasa de donner un fils à Ambilika. Celle-ci pâlît à sa vue. Vyasa annonça que le fils qui naîtra, Pandu, serait albinos. Satyavati demanda à Ambika de recevoir Vyasa à nouveau, mais celle-ci envoya une servante à sa place. Et ainsi, naquit Vidura, réincarnation de Dharma.

Le compilateur des Védas
Les Védas (en sanskrit : connaissance), sont un ensemble de textes de la religion indo-aryenne, à l'origine du védisme, religion mère de l'hindouisme.
Les hindous pensent que les Védas existent depuis la création du monde et les considèrent comme la "connaissance révélée par les dieux". La tradition dit que les Védas expriment les lois même de la création : c'est d'ailleurs Brahmâ qui a créé l'univers en récitant les quatre Védas sorti de ses quatre bouches.
La partie la plus ancienne, le Rig-Veda, daterait de 1 800 à 1 500 av. J.-C. (mais la transmission orale serait bien plus ancienne). La compilation de ces textes est attribuée au sage Vyasa. Les parties les plus récentes des Védas dateraient de 500 av. J.-C. Les Védas constituent sans doute le corpus de connaissance le plus ancien que l'on connaisse et sont la base de la littérature indienne. Ils traitent d'astrologie, d'astronomie, de rituel, et comment ceux-ci se relient à la vie spirituelle de l'humanité.

Il y a quatre Védas :

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le Rig-Veda ou Véda des strophes, avec ses 1 017 hymnes dont plus de la moitié sont adressés à Indra et Agni [Agni] ;

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le Sama-Veda ou Véda des mélodies, consacré aux chants religieux ;

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et le Yajur-Veda ou Véda des formules répétées d'une voix murmurée, qui décrit les rites sacrés et, en particulier, les sacrifices rituels.

un quatrième Véda s'ajouta par la suite :
- l'Atharva-Veda ou Véda des formules à caractère magique et conjuratoire.

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